

Action culturelle
L’action culturelle, un projet collectif
Le chantier de l’éducation artistique et culturelle, et plus généralement celui de la démocratisation culturelle, fait partie de ceux qui fédèrent les énergies et les espoirs pour demain.
Pour la Compagnie Terre-Anga l’action culturelle, fille des mouvements de l'éducation populaire, est un pilier fondamental de cette démocratisation. L’action culturelle est le vecteur d’un projet collectif, permettant l’accès à l’art et à la culture pour tous. L’action culturelle est en ce sens un outil de cohésion sociale qui permet aussi bien l’enrichissement collectif que le développement et l’épanouissement personnels. La pratique artistique partagée demeure un outil privilégié pour atteindre cet objectif.
Les actions culturelles bousculent le spectateur, car elles modifient son point de vue. Sa propre expérimentation le place au centre de la démarche artistique faisant de chaque spec’acteur un membre à part entière d’un projet devenu collectif.
La pratique artistique partagée, une dynamique vertueuse
Cette pratique, qui passe par le corps, le faire, le plaisir, en collaboration avec l’artiste devient un véritable programme d’échanges et d’enrichissements mutuels. C’est pourquoi la compagnie s’attache à proposer, toujours, en marge de ses représentations, des ateliers, des stages, des cours, ou encore des bords de scène afin de créer des liens. Ces partages nourrissent une réflexion, des interrogations et poussent les artistes à explorer de nouveaux formats jusque-là inexploités par la compagnie. Les rencontres nourrissent un questionnement et font naître un désir.
Aller à la rencontre de l’autre
La participation de la compagnie Terre-Anga au dispositif « Rouvrir le monde en PACA », déclinaison régionale de « l’Eté culturel du Ministère de la Culture, » atteste de sa volonté d’aller à la rencontre d’un public éloigné de la pratique artistique. En effet, ce dispositif national vise à soutenir des propositions culturelles gratuites destinées, pendant l’été, aux personnes qui ne partent pas en vacances, aux enfants et aux publics empêchés. C’est dans ce cadre, en lien direct avec les populations locales, sur un format proche d’une résidence, que la compagnie a créé deux spectacles originaux.
Des spectacles vagabonds pour un ancrage territorial
Enfin, au-delà du développement de ses actions culturelles, véritables passerelles entre les artistes et le public, la compagnie s’attache à créer des spectacles légers, autonomes techniquement, afin de s’autoriser tous les lieux de représentation, dédiés ou non au spectacle vivant, pour que la démocratisation culturelle devienne une réalité. Cette légèreté permet ainsi de s’affranchir des circuits balisés et rend accessible chaque recoin d’un territoire.
« Il n’y a plus de centre dans l’art, l’art c’est là où tu vis. » Robert Filliou